mercredi 25 juin 2008

Die Weber (Gerhart Hauptmann)


Auteur: Gerhart Hauptmann
Titre original: Die Weber
Première publication: 1892
Traduction: -

Quatrième de couverture:

Die Weber, das wohl bekannteste Werk des deutschen Dramatikers Gerhart Hauptmann, basiert auf dem 1844 mit Militärgewalt niedergeschlagenen Weberaufstand in Schlesien. Am Beispiel einiger junger Figuren - Parchentfabricant Dreissiger, Weber Moritz Jäger, Pastor Kittelhaus und dem alten Hilse - schildert Hauptmann die Entwicklung des Aufstands bis hin zu seinem blutigen Ende als Drama in fünf Akten.


Mon avis:
Une pièce de théâtre relativement courte (70 pages), mais d'autant plus concentrée.
La compréhension s'avère parfois difficile, les tisserands parlant un Plattdeutsch (l'accent d'Allemagne du Nord, radicalement opposé à mon Schwäbisch lequel me permet par-contre de comprendre très facilement autrichiens, bavarois et autre sudistes) qu'il faut parfois deviner d'après le contexte.
Malgrés la brièveté de la pièce, Hauptmann sait présenter le problème de manière très détaillée, jouant plus sur les diverses interprétations des différents partis (le fabricant, le pasteur, le jeunes tisserands et les vieux tisserands.
On découvre la misère de ce peuple de crève-la-faim, dont le travail rapporte chaque jour un peu moins, leur soumission, leur résignation. Jusqu'au jour où deux jeunes ouvriers relèvent la tête et deviennent les leader des tisserands. Et tout explose, dans les dernières pages.
Un récit très bien mené, très bien documenté et qui pousse à la réflexion. Le style s'inscrit un peu dans le naturalisme à la Zola, avec ses mineurs du nord de la France.

L'extrait:
FRAU HEINRICH, ihrer nicht mehr mächtig, schreit weinend heraus. Meine armen Kinder derhungern m'r! Sie schluchtzt und winselt. Ich weess m'r keen'n Rat nimehr. Ma mag anstell'n, was ma will, ma mag rumlaufen, bis ma liegenbleibt. Ich bin mehr tot wie lebendig, und is doch und is kee Anderschwerden. Neun hungriche Mäuler, die soll eens nu satt machen. Von was d'nn, hä? Nächten Abend hatt ich a Stickl Brot, 's langte noch nich amal fier de zwee Kleenst'n. Wem sollt ich's d'nn geben, hä? Alle schrien sie in mich nein: Mutterle mir, Mutterle mir... Nee, nee! Und dad'rbei kann ich jetzt nich laufen. Was soll erscht wern, wenn ich zum Lieg'n komme? Die paar Kartoffeln hat uns'sWasser mitgenommen. Mir hab'n nischt zu berchen und zu beissen.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi aussi, le plattdeutsch, je le devine d'après le contexte. Quand ça se hulule, c'est de la politique. Quand ça s'éternue, c'est de la philosophie.
Et quand ça se miaule, c'est des mots d'amour.

la. a dit…

ah?