jeudi 12 juin 2008

L'image du mois: Nymphéas - Claude Monet

Les nymphéas.
Il faut préciser d'emblée que les nymphéas de Monet et moi, c'est tout une histoire, une vieille histoire - enfin tout est relatif, mais disons une histoire plus vieille que moi.
Ma mère a apparemment beaucoup aimé cette série de tableaux de l'impressionniste français, à tel point qu'apprenant qu'elle était enceinte d'une fille, elle a décidé que sa progéniture porterait le nom de ces célèbres toiles, Nymphéa.

Car oui, en plus de m'appeler Lavinie - qui sait, peut-être y avait-il quelques autre Lavinie dans le monde dont il aurait fallu me démarquer? - je porte aussi le nom exotique de Nymphéa.
Assez choquée lorsque j'avais appris cela en lisant l'étiquette que mes parents avaient collé sur ma luge, il y a de cela près de 15 ans, j'ai fini par m'y faire, et même, pourquoi pas, à regretter que ce nom poétique ne soit pas le premier. Avouez, avec son y, son ph et son é, ce nom a un charme fou!

Bref, voilà pour la petite introduction (notez que mes introductions ne prennent pas encore l'ampleur de celles d'Aleks).

Les Nymphéas, Claude Monet, 1907, huile sur toile. (dimensions et collection inconnue)

La série de toiles de grands format intitulées Nymphéas a été réalisée par le chef de file du mouvement impressionniste durant les dernières décennies de sa vie.
Dès 1883, Claude Monet vivait retiré dans sa propriété de Giverny, dans le nord de la France, entre Rouen et Paris, avec sa famille. Il a aménagé ses terres pour faire naître le magnifique jardin décoratif que l'on peut aujourd'hui encore visiter, et a entre autre procédé à la création d'un jardin d'eau qui l'a inspiré pour un grand nombre de ses œuvres tardives regroupées sous le nom de Nymphéas.
Malheureusement, il semblerait que j'aie choisi une toile fantôme, puisqu'il semble impossible de trouver la moindre indication quant à ses dimensions et que plusieurs collections américaines se réclament la toile, alors qu'elle ne figure dans aucun de leurs catalogues...
Une œuvre pleine de poésie et de tranquillité. Le bruissement des feuilles, le parfum d'une nuit d'été mêlé à celui de l'eau immobile et fraîche, et les reflets qui favorisent la rêverie.

Une vue que Claude Monet semble avoir utilisé plusieurs fois, jouant avec la clarté et les nuances du ciel reflété entre les nymphéas.

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Bibliographie:

Wendy BECKETT, The Story of Painting, London: Dorling Kindersley Limited, 1994.
Le mouvement impressioniste et ses plus grands peintres

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelques mois avant sa mort, Monet fit dresser à Giverny les grands panneaux des Nympheas que lui avait commandé Clémenceau. Il ne voyait plus trés clair alors, sa belle fille raconte que dans cette cathédrâle aquatique il allait de fleur en fleur pour les retoucher une ultime fois. C'est un joli prénom Nymphéa, et dire que si Monet n'avait pas été aussi poète, tu te serais appelée simplement Nénuphar.

Anonyme a dit…

Les reproductions sont évocatrices. Mais quand on a pu voir quelques originaux(au musée Marmottan par ex) on peut constater combien elles trahissent ces bleus fabuleux.

la. a dit…

delest: On peut dire que j'ai eu chaud, en effet. Nénuphar, quel mot affreux! En plus pour une si jolie plante.

mikado: J'imagine. Chaque reproduction a des bleus différents. O_o

Anonyme a dit…

Pas mal, pas mal, du coup, je vais t'appeler nénuphar :D

Ou tu préfères la Princesse des nénuphars ?
Mouais, trop gentil, à mon avis...

la. a dit…

Essaye un peu!