mardi 3 mars 2009

Die Flegeljahre (Jean Paul)

Une lecture pour la musicologie: j'ai dû rédiger un travail de séminaire sur les caractères Eusebius et Florestan, dans Carnaval op. 9 de Schumann, et comme le compositeur s'inspire grandement de ce roman, hop! la bonne excuse est trouvée - non, je peux pas passer l'aspirateur, je travaille, là.

Ah oui, et puis je dois switcher à l'allemand, puisqu'il s'agit de littérature allemande. *switch!*

Reclam, 752 Seiten


Auszug:
Eigentlich versteht niemand als nur Gott unsere Musik; wir machen sie, wie Taubstumme Schüler von Heinecke Worte, und vernehmen selber die Sprache nicht, die wir reden.


Meine Meinung: ****
Eine für mich nicht ganz einfache Lektüre. die Sätze sind oft lang und komplitziert, man vergisst den Anfang ehe man zu Ende ist. Aber ich habe mich mich schliesslich daran gewöhnt - an den Stil, nicht an das Vergessen. Wult und Valt, Zwillinge, wie Tag und Nacht: der ein blonder träumerischer Dichter, der andere ein schwarzer, neckischer Musiker. Ein tragischer Bildungsroman, in dem der naive Eusebius und der erfahrene Florestan dasselbe Mädchen lieben. Zwei ganz verschiedene Charakterzüge, die möglicherweise die zwei verschiedene Philosophien verkörpern, die Jean Paul geprägt haben: die Gefühlsphilosophie Jacobis und die Erfahrungstheorie von Fichte.
Einige Themen tauchen schon fast wie Leitmotive auf: Schmetterlinge und Masken, die Schumann zu seinen beiden frühen Klavierzyklen Papillons op.2 und Carnaval op.9 inspiriert haben.
Eine bezaubernde Lektüre, mit einer Prise Philosophie.



4 commentaires:

Aphonsine a dit…

C'est assez curieux, je trouve (même si ça se justifie) de parler en allemand de littérature allemande, en français de littérature française. Je sais que pour ma part, j'en serais incapable. Sans doute parce que si je comprends l'allemand, je l'écris très très mal ... J'ai une sorte de blocage avec cette langue (que pourtant j'aime beaucoup) : après avoir été "forcée" en classe prépa, confrontée à des textes difficiles sans trop de temps pour les apprécier, soumise à la loi de la performance, j'ai toujours eu peur, depuis, d'ouvrir un livre en allemand. J'aimerais m'y remettre pourtant ... (et voilà que je raconte ma vie ! En tout cas Wedekind attend sagement sur mes étagères.)

En tout cas, merci pour cette petite note sur Jean-Paul, auteur que je ne connais que de nom. C'est toujours agréable de se faire une petite idée.
Heureuse de voir ton blog reprendre du service !

Germaniquement (et timidement),


Nibel' :P

la. a dit…

Je ne crois pas que cela soit obligé de parler de littérature allemande en allemand. Seulement, moi je le fais, parce que j'ai décidé qu'il fallait que je cultive mon allemand, surtout si je veux continuer mes études à Vienne.

Je me réjouis de voir ce que tu auras pensé de Lulu!! Pour ma part, j'espère que sa version opéra sera montée un jour là où me mènent mes pas!

Anonyme a dit…

Devant des notes comme ça, polyglottes autant que philosophiques, je me sens petit, petit... Ca existe, des haut-talons pour l'âme ? :)

la. a dit…

Bilinguisme, certes, je veux bien. Mais par contre philosophie?! Je ne me permettrais pas!