Rudolf Buchbinder |
jeudi 7 octobre 2010
Brahms, Concertos pour piano et symphonies - 2ème partie
Brahms, Concertos pour piano et symphonies - 1ère partie
David Zinman |
mercredi 29 septembre 2010
Cecilia Bartoli et Handel au Theater an der Wien.
par lui et vit heureuse sur l'Olympe. Jusqu'à ce que Junon s'en mêle: elle a entendu les plaintes d'Athamas et veut le venger (et se venger par la même occasion, ne soyons pas dupes). Entre temps, Jupiter a fait enlever la soeur de Semele, Ino, afin de lui tenir compagnie. Junon demande à Somnus, dieu des songe, de faire rêver Jupiter de Semele, et se rend auprès de Semele en se faisant passer pour la soeur de celle-ci. Elle lui montre son reflet dans un faut miroir, qui la rend incroyablement belle, et lui demande si ça y est, elle a reçu l'immortalité de Jupiter. Semele se plaint que non, alors Junon lui confie qu'elle doit simplement exiger de Jupiter qu'il se montre à elle sous sa vrai forme. Entre Jupiter, tiraillé de désir pour Semele, qui le repousse et exige de lui la promesse qu'il lui offrira ce qu'elle lui demande. Jupiter jure, Semele réclame de le voir comme il est réellement. Jupiter se lamente et tente de la dissuader, car quiconque le voit dans sa vraie forme est condamné à brûler vif. "Si je me montre à toi, je serai forcé de te faire mal" dixit le chef des dieux. Et Semele de répondre: "ça m'est égal, montre-toi!". Jupiter se montre, Semele part en flammes, orgie donnée par Junon. Rideau.
Birgit Semmert (Junon), photographiée par Armin Bardel |
lundi 13 septembre 2010
Taneyev, les symphonies
Taneyev, Symphonies n°2 et 4 Polish Chamber Orchestra Gunzenhausen 2009, Marco Polo |
Après avoir découvert la musique de chambre de Taneyev et avoir écouté l'album en question en boucle, je n'ai pas été déçue par ses symphonies. On est porté par le romantisme qui sent un peu Medtner, mais en restant encore très tonal, un peu sage peut-être. Néanmoins on peut agréablement se plonger dans cette musique généreuse et relativement facile d'accès, mais qui manque parfois un peu de corps.
dimanche 12 septembre 2010
Tannhäuser, ou premier opéra après deux mois de pause
mercredi 4 août 2010
Mémoires de Hongrie (Sándor Márai)
Antifasciste avant la guerre, "ennemi de classe" sous l'ère soviétique, témoin d'un monde qui se délite, Sandor Marai connut avant son exil officiel vers les États-Unis un tragique exil intérieur. Rédigés vingt ans après les événements évoqués, ces Mémoires composent une fresque saisissante de la Hongrie à une époque cruciale de son histoire et mettent en lumière le trajet bouleversant de l'auteur des Braises. Avec verve et sensibilité, Marai raconte l'entrée victorieuse des chars soviétiques en Hongrie en 1944 et l'instauration du régime communiste. L'écrivain doit se résigner à l'évidence : l'humanisme est assassiné, on assiste au triomphe d'une nouvelle barbarie à laquelle, une fois de plus, le peuple se soumet. Isolé et impuissant, Marai décide de quitter son pays : "Pour la première fois de ma vie, j'éprouvai un terrible sentiment d'angoisse. Je venais de comprendre que j'étais libre. Je fus saisi de peur", écrit-il la nuit de son départ, en 1948.
mercredi 28 juillet 2010
Old School meets Young Generation
La musique de chambre reste une particularité du Verbier Festival, qui permet aux meilleurs artistes du monde de se retrouver pour faire de la musique ensemble.
© Julia Wesely |
© Menahem Pressler 2009 |
Liederabend, Prégardien en bonus
Deuxième concert à Verbier, cette fois-ci dans le cercle plus restreint de l'église, pour une soirée dédiée aux Lieder de Schubert et Brahms.
© Bavarian State Opera |
mardi 20 juillet 2010
VFCO, Tákacs-Nagy, Argerich, Guerrier et Gringolts, de Haydn à Shchedrin
Ce blog est décidément dans un état léthargique. Pourtant ma vie en ce moment est loin de l'être, puisque j'ai enfin réussi à me glisser dans le staff du Festival de Verbier, et que je suis donc débordée de concerts à écouter. Par exemple: faut-il aller écouter Berlioz , l'ouverture Le Corsaire, Le concerto pour violon et orchestre n°2 de Bartók et Don Quichotte de Strauss (Dutoit, Kavakos, Bashmet et Maisky) ou Lugansky, avec Chopin et le 2ème sonate de Rachmaninov? Est-ce que je pourrais écouter Berlioz et Bartók, et courir à l'autre concert pour entendre Rachmaninov?
lundi 21 juin 2010
Tannhäuser
20.06.2010, 18:00
mardi 15 juin 2010
Oblomov (Ivan Goncharov)
Je doute avoir dépassé les 10 romans lus depuis janvier. Mais au moins, que de bonnes lectures!
Parmi elles, Oblomov, roman que je me réjouissais de lire depuis longtemps, jamais trouvé en librairie jusqu'à ce jour de fin d'hiver où je l'ai découvert dans un bac de livres au rabais. Deux euros pour mon Ilya Ilich!
penguin classics, 496 pages
Quatrième de couverture:
The sly, subversive side of the nineteenth-century Russian literary character -- the one which represents such a contrast to the titanic exertions of Tolstoy and Dostoevsky -- was most fully realized in Ivan Goncharov's 1859 masterpiece, OBLOMOV. This magnificent farce about a gentleman who spends the better part of his life in bed is a reminder of the extent to which humor, in the hands of a comic genius, can be used to explore the absurdities and injustices of a social order.
Mon avis: *****
samedi 30 janvier 2010
Confessions d'un bourgeois (Sándor Márai)
Quatrième de couverture:
Avec cette grande " histoire de famille " inspirée par la vie des siens, l'écrivain hongrois Sandor Marai (1900-1989) écrit sa Confession d'un enfant du siècle, tout à la fois itinéraire personnel et description subtile de la bourgeoisie hongroise au début du siècle. Marai, intellectuel, voyageur, journaliste à la Frankfurter Zeitung, fréquentant à son heure les cercles de Montparnasse, se souvient de ses ancêtres, riches artisans d'origine saxonne ou morave, des traditions et des idéaux qui ont peu à peu pétri un milieu épris de démocratie et de modernité avant que, à l'image des Buddenbrook de Thomas Mann, son accession au pouvoir et l'oubli de ses devoirs ne le condamnent au déclin. Mêlant mémoires et confessions, retraçant son propre parcours d'artiste, l'auteur de La Conversation de Bolzano et des Révoltés dit sa fidélité aux origines, évoque le bonheur d'une petite ville hongroise de province où cohabitent Hongrois, Allemands, Slovaques, Juifs, et qui prend rapidement la dimension du monde.
Mon avis: *****
Évidemment, j'ai adoré. Déjà rien que le terme "bourgeois", carrément dans le titre. Et puis la période, le XXe siècle naissant. Et l'exotisme de l'auteur - je n'avais encore jamais touché à la littérature hongroise. Sándor Márai nous raconte son enfance entre Kassa et Budapest, dépeint les mœurs de sa ville natale, relate sa vie de bohème à travers l'Europe d'abord, puis le monde. Il y a les femmes qu'il rencontre et qu'il oublie ensuite, les années parisiennes dans l'entre-deux-guerres, les commérages à Pest et les écrivains qui hantent les cafés de Buda. Les souvenirs de grandes vacances à la campagne, la naissance d'une vocation, celle de journaliste, celle d'écrivain. Et cette extraordinaire solitude qui se colle à ses pas.
C'est très bien écrit, cela révèle - Sándor Márai écrivain n'a pas perdu pour autant sa fibre journalistique - des pans entiers d'Histoire, observée sous un tout autre angle, et l'on se retrouve dans son introspection très subtile. Du moins je m'y retrouve!