lundi 8 juin 2009

Animal Farm (George Orwell)

De temps en temps, il m'arrive de retrouver le temps pour la lecture. Dans le tube, et un samedi soir frileux, dans un café en face de l'English National Opera, devant un énorme chocolat chaud (il faisait vraiment froid et j'étais en short).

Penguin, 95 pages


Quatrième de couverture:
Mr Jones of Manor Farm is so lazy and drunken that one day he forgets to feed his livestock. The ensuing rebellion under the leadership of the pigs Napoleon and Snowball leads to the animal taking over the farm. Vowing to eliminate the terrible inequities of the farmyard, the renamed Animal Farm is organized to benefit all who walk on four legs. But as time passes, the ideals of the rebellion are corrupted, then forgotten. And something new and unexpected emerges...


Mon avis: *****
Cette courte nouvelle vient compléter ma lecture de Life and Fate de Vassily Grossman (critique à paraître d'ici la fin de la semaine, j'espère). Orwell a, déjà dans les années 50, compris les déviations du communisme - du stalinisme, devrait-on dire. Il en fait le constat dans une parodie grinçante à petite échelle. L'Animal Farm envoie des pigeons pour convaincre les fermes avoisinantes d'adopter leur idéologie, se crée un ennemi du peuple responsable de tous les problèmes que rencontre l'Animal Farm, connait les exécutions massive de la Russie soviétique de 1937 et le culte du leader.
Cette courte nouvelle fantastique raconte mieux que moults gros ouvrages scientifiques la naissance et la décadence de l'empire communiste.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu es taguée ici : http://vagabondagesabeille.wordpress.com/2009/06/14/questionnaire-de-proust/

la. a dit…

Marion,
"sigh!" Boje moï! le questionnaire de Proust... Bon, bon, d'accord mais - pas tout de suite.

Anonyme a dit…

C'est juste pour le plaisir, alors pas de précipitation ! :-)

la. a dit…

j'ai répondu, voilà!

Román a dit…

Belle Lavinie:

Connais-tu “Hommage to Catalonia»? C’est, a mon avis, la principale source réelle de cette ouvrage-la de fiction. Dans ma ville natale, Barcelone, face au lieu de la surprenante bataille entre communistes d’un coté et anarchistes et trotskistes de l’autre, EN PLEINE GUERRE CIVILE, vécue et décrite par Orwell, des copains encore vivants d’Andreu Nin, victime d’Staline qui l’avais fait «disparaître» on mis un marbre commémoratif que rappelle l'un de ses crimes sans nombre, d’autre part nié par les orthodoxes aveugles de l’époque.

C’est une lecture que je te recommande vivement. donc que tu viens de lire cet «Animal Farm» fille de la guerre de l’Espagne

Roman

la. a dit…

Román,
Oh là là! Je n'ai que 24 heures dans une journée et déjà une liste de livres à lire tellement longue accrochée au mur face à mon bureau!... Mais je vais essayer.