mercredi 16 septembre 2009

Melnitz (Charles Lewinsky)

Da bin ich wieder, habe eben noch einen kleinen starken Kaffee getrunken um nicht sofort schlafen gehen zu müssen - ich habe heute nachmittag ein neues Buch gekauft, Literatur Nobelpreis Le Clézio.


dtv, 784 Seiten


Klappentext:


Eine jüdische Familienchronik vor dem Hintergrund der Schweizer Geschichte in den Jahren 1871 bis 1945.


Meine Meinung: *****
Seit ich Dürenmatt im Gymnasium gelesen hatte, und das ist jetzt immerhin schon über vier Jahre her, war mir nichts mehr interessantes aus der Schweiz in die Hände geraten. Dieses Buch wurde in der Westschweizer Zeitung Le Temps vorgestellt samt (schweizer) Autor. Familienroman. Judentum - Her damit! Wo ich es gekauft habe, hatte ich gerade Kafkas Tagebücher und Hesses Steppenwolf gelesen und brauchte dringen eine etwas leichtere Lektüre. Wieder mal so was Buddenbrooksartiges, dick, mit vielen Leuten in denen man sich verlieben kann.
Charles Lewinsky hat hier einen gelungenen Roman geschrieben, der sich immer zwischen heiteren Humor und trauriger Resignation bewegt. Die jüdische Kultur, wird liebevoll durch die Figuren, jiddische Ausdrücke und kleine Bemerkungen zwischendurch geschildert.
Die Erzählung verläuft so zu sagen zyklisch, beginnt und endet mit demselben Satz. Immer wenn er sgestorben, kam er wieder zurück. Sie ist eine Geschichte der Schweizer Juden in der Schweiz, die durch die Chronik der Familie Meijer dargestellt wird und umfasst das kurze Katastrophen Jahrhundert, vom Ende des Franco-Preussischen Krieg, 1871 bis zum Ende des zweiten Weltkrieges 1945. Dabei versuchen die Charaktere leicht und fröhlich durch das Leben zu wandern, doch immer wieder taucht Onkel Melnitz auf, der uralte Jude, den niemand sehen will, träger der Verfolgungsgeschichte, Gedächtnis aller tragischen Schicksale ermordeten Juden, der ein jeden wieder einprägt, dass sie nie in Sicherheit sein werden, und dass es leider nichts hilft, wenn sie ihre inner Stimme überhören.
Es liest sich schnell, man öffnet das Buch und kriegt es nur schwer wieder zu!

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Eine andere Kritik auf dem Literaturblog.

lundi 7 septembre 2009

La mort du roi Tsongor (Laurent Gaudé)

J'ai fait un excès de zèle ce matin. Je me suis levée à 5h30 parce que je voulais faire plein de choses et que je voulais avoir le temps de les faire. J'ai manifestement oublié que j'étais encore en vacances. Résultat, à 10h j'avais terminé toutes ces choses ultra-importantes, et maintenant, il faut bien que je m'occupe.
J'avais été prise dans les mailles d'un filet de lecture, il y a quelques mois. Une carte avec deux adresses, la première à qui envoyer un livre, la seconde à copié sur six nouvelles cartes sur lesquelles ont aura ajouté sa propre adresse, que l'on enverra à six amis lecteurs, qui feront de même. Au final, tu as donc perdu un livre et gagné 36 nouveaux. Théoriquement. Pratiquement, (et heureusement aussi) je n'ai reçu qu'un seul livre, dont voici ma critique:


livre de poche, 219 pages


Quatrième de couverture:

Dans une Antiquité imaginaire, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d'un empire immense, s'apprête à marier sa fille. Mais au jour des fiançailles, un deuxième prétendant surgit. La guerre éclate : c'est Troie assiégée, c'est Thèbes livrée à la haine. Le monarque s'éteint ; son plus jeune fils s'en va parcourir le continent pour édifier sept tombeaux à l'image de ce que fut le vénéré -et aussi le haïssable -roi Tsongor.
Roman des origines, récit épique et initiatique, le livre de Laurent Gaudé déploie dans une langue enivrante les étendards de la bravoure, la flamboyante beauté des héros, mais aussi l'insidieuse révélation, en eux, de la défaite. Car en chacun doit s'accomplir, de quelque manière, l'apprentissage de la honte.


Mon avis: ***
La Mort du roi Tsongor est un récit initiatique qui rappelle les tragédies classiques. Nous nous trouvons dans une Afrique primitive, belle, fière et sauvage. Dans son royaume fastueux, conquis par le feu et le sang, le roi Tsongor s'apprête à marier sa fille unique, Samilia, à un riche et jeune prince. Mais ce bonheur ne tient qu'à un fil. Il y aura Katabolonga, le fidèle sujet, qui doit tuer le roi pour venger son peuple massacré. Il y aura Sango Kerim, l'ami d'enfance et fiancé secret de Samilia, revenu réclamer son dû. Avec la mort du roi Tsongor, ce sera une guerre impitoyable entre les deux rivaux de force égale. Tous les enfants du roi Tsongor périront, tous, sauf la belle Samilia et le cadet, Souba, envoyé par son père pour lui construire sept tombeaux disséminés sur l'immense royaume.
Le récit est très brutal, bestial même, des chairs déchiquetées, des corps brûlés, des visages en bouillie. L'idée en soit est intéressante - le salut par le don de soi - mais l'importance attachée à la description obsessionnelle du carnage entre les deux prétendants est à mon sens démesurée. Il me semble qu'il aurait été plus intéressant d'analyser davantage les personnages de Samilia, Souba et Katabolonga, car au final, on referme le livre en ayant l'impression d'avoir lu un livre de guerre, et que le récit initiatique s'est déroulé furtivement dans les coulisses.