Après de longues hésitations, c'est finalement sur cet exemple type de grand portrait international que j'ai jeté mon dévolu. Le grand portrait international désigne un genre florissant à la Belle-Époque, à Paris. Les trois grands maîtres de ces gigantesques portraits de personnalités de la haute société sont Boldini, Sargent et Whistler. Ils mettent en scène la personne dans ses vêtements et ses appartements. Le choix de la robe, des accessoires, du cadre se révèlent d'une importance capitale pour dévoiler la nature et le rang social du sujet.
Je ne vais pas vous faire un exposé de trois pages, j'ai eu un cours qui traitait de cela, si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas à poser vos questions. Et a consulter l'article du New York Times.
Pastel Blanc
Portrait en pied de la jeune Emiliana Concha de Ossa
1888, pastel
219 x 120 cm
J'aime beaucoup l'impression très vaporeuse du pastel qui se décline dans un camaïeu de blanc poudrés. Boldini a peint une jeune femme qui fait sa première entrés dans la société, son "bal blanc", fière, rayonnante de bonheur, mais un peu inquiète et tendue face à ce monde inconnu. Son sourire est un peu effrayé, ses mains se pressent l'une contre l'autre, peut-être pour cacher un tremblement nerveux.
C'était l'une de mes toiles préférées du cours d'histoire de l'art consacré au Très, très chic: le corps-vêtement, la chevelure-parure.
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Il y a 3 jours
11 commentaires:
Elle fait comment, pour danser le hip-hop ?
sa jupe, tout de tulle blanc, est large: aucun problème!
J'ai tendance à préférer le Boldini plus expressionniste (Luisa Casati par exemple), et puis j'ai une tendresse particulière pour son Nu allongé, dans une pose quelque part entre l'Odalisque de Boucher et Sardanapale de Delacroix.
(On ne commente pas toujours, mais c'est invariablement très riche ici...)
En cas de tempête, un petit mat au milieu, et hop ! on se glisse dans la canadienne...
david: Oui, j'ai hésité longuement avec cette marquise énigmatique. Puis finalement c'est un jour gris doucement pluvieux qui m'a fait préférer la blanche innocence à la femme fatale.
"Très riche", Ha!
(C'était de l'humour noir?)
delest: euh... je dois être bête, mais je n'ai pas compris. Une canadienne, c'est une veste, non?
Aha: le Petit Larousse m'informe qu'il s'agit aussi d'une tente à deux mâts. C'est à ça que tu fais allusion? Pourquoi?
O_o
Non, ce n'était pas du tout de l'humour, mais je peux retirer ce que j'ai dit si tu veux... :-)
(Je pense que Delest rebondit sur ta remarque à propos de la largeur de la robe...)
david: Ah, voilà! Bien sûr qu'elle fait référence à la largeur de la robe, mais moi, je n'avais pas regardé les commentaires plus vieux pour essayer de comprendre.
Merci pour l'aide!
delest: je ne sais pas si c'est idéal: le tulle ne fait pas effet coupe-vent, il doit y avoir des courants d'air assez violents là-dessous.
Sous la jupe des filles le climat est rarement tempéré en fait.
Je propose que nous remontions au-dessus de la ceinture. Je tiens à garder le bon ton qui règne dans ce carnet.
Tu as raison. N'employons les mots que s'ils rodent à l'est de Jupiter, après qu'ils soient passés au crible de la littérature, tout desséchés sous les grands soleils noirs dont ont hérité nos paupières. Nous ne sommes que pensées et rêves de pensées, et, sais tu - j'aime décidément beaucoup ton blog.
...
Certes.
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