Trois mots et un passage en coup de vent, la précipitation du rythme des études universitaires oblige, pour accrocher ici les trois lauréats des deux grands prix de littérature française que sont les prix Goncourt et Renaudot.
Le Prix Goncourt a été décerné au favori, l'écrivain et cinéaste afghan Atiq Rahimi, pour son roman Synqué Sabour: pierre de patience.
Le Prix Renaudot a, quand à lui, honoré l'œuvre du Guinéen Tierno Monénembo, Le roi de Kahel.
Le Renaudot du meilleur essai est revenu à Boris Cyrulnik pour son Autobiographie d'un épouvantail.
Et puisque nous y sommes, je ne l'avais pas évoqué ici: le Deutscher Buchpreis 2008 a été attribué à Uwe Tellkamp pour son roman Der Turm - un clin d'oeil à mon cours de germanistique DDR-Literatur im Rückblick.
Je me réjouis beaucoup de lire ces livres - beaucoup et peut-être beaucoup plus encore d'en trouver le temps. Tellkamp ist bereits auf dem Buchstapel, gleich unter dem Zauberberg. Et ce sera l'occasion de lire enfin un peu de littérature 'exotique', ce que je ne fais jamais puisque je me raccroche toujours aux classiques de la littérature occidentale, laquelle ne dépasse pas les frontières de Moscou. En fait, je rechigne à lire des traductions, ce qui limite mes choix de lecture à la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Autriche (et la Suisse). Et la Russie, parce que je ne pourrais vivre sans elle. Place donc à la littérature extra-européenne en VO!
Je retourne à mon travail d'histoire.
(J'ai lu Goethe en deux jours. Le livre, terminé à 02:00 cette nuit, a laissé des traces je le crains. Plenzdorf a son marque-page à plus de la moitié: je le terminerai dans les temps fixés. J'en suis encore toute ébahie.)
O lieber Werther! Könnt ich doch so sein wie du! - Die Leidenschaft als Todesursache - Ach Bester! es wäre mein süssestes Grab.
lundi 10 novembre 2008
Prix littéraires: Goncourt et Renaudot exotiques
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