Rudolf Buchbinder |
Second volet des concert du Tonhalle Orchester Zürich à Vienne, la salle est toujours aussi pleine. Cette fois-ci, c'est avec le concerto pour piano n°2 en Si bémol majeur op. 83 que s'ouvre la soirée. Buchbinder semble plus détendu, et l'orchestre nous fait rêver avec son son sombre, dans ce premier mouvement voilé, brumeux comme un matin d'automne, beau et triste à la fois. Des tempi peut-être globalement un peut trop rapides, et le même problème de sonorité de Buchbinder que le soir précédent, un son sec, étranglé, sans corps. Mais l'orchestre avec son aisance ramène à chaque fois dans la sonorité ambrée et épaisse, très bien équilibrée, donnée au départ. Le soliste surprend néanmoins par son agilité à soutenir le tempo donné par Zinman, dans les mouvements rapides, trouvant même un son très scintillant dans le second mouvement. Et à nouveau, il excelle dans le mouvement lent, en choeur avec le violoncelle solo, dans un jeu très raffiné.
Le programme se terminait avec la symphonie n°4 en mi mineur op. 98, dans laquelle l'orchestre retrouve sa relation privilégiée avec Zinman, qui semble se borner à leur donner l'impulsion du départ, puis à retenir ou au contraire lâcher les rênes de ses musiciens.
2 commentaires:
vous méritez pas ce commentaire, Lavinie. après avoir laissé croire à votre disparition et assisté (non sans un plaisir certain) à votre propre enterrement, à des épanchements pathétiques d'admirateurs/admiratrices sur votre tombe (à l'instar d'une petite fille capricieuse qu'on aurait tirée du roman de je ne sais quel Dostoïevski), vous vous autorisez une (triple!) réapparition sur le moleskine! permettez moi de vous dire (et en vérité je ne requiers point votre permission) que c'est de la frivolité, ni plus ni moins!
J'aime bien être une héroïne de Dostoevsky, c'est assez classe finalement!
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