Field, Davies, Hampson
ORF Symphonieorchester, Arnold-Schönberg-Chor, Mackerras
Decca 1989
Aujourd'hui, ma critique de cet opéra.
J'aime assez, bien que certains détails ne semblent pas forcément jouer. Comme le décors, assurément pas suisse du tout, du moins en ce qui concerne l'architecture. On se trouve face à ce que j'avais pensé être éventuellement des Isbas, puis, après avoir compris que le village s'appelait Seldwyla, j'ai décidé que cela sonnait assez polonais, et que nous devions en l'occurrence nous trouver dans la région montagneuse des Carpates, au sud du pays. Puis j'ai lu sur la pochette que Delius avait adapté son livret du recueil de Gottfried Keller, un compatriote à moi, et se déroulait en Suisse. Soit. Je m'incline, bien que je n'aie encore jamais croisé des maisons de ce type en Suisse (et que Seldwyla sonne encore et toujours exotique à mes oreilles. Seldwyl ou Seldwyler aurait été plus helvétique). Deuxième détail, à la fin, avant que les amants Sali et Vreli ne se suicident, on voit une péniche tirée par un bateau à moteur. Au XIXe siècle, mais bien sûr!
Mais les tableaux sont beaux, de ce côté là, rien à redire.
La musique est très, très lyrique, un peu à la Puccini, ce qui contraste curieusement avec la jeunesse des amants et leur donne un côté grave qui surprend. Du moins qui me surprend moi, parce que Juliette-Vreli, je la conçois généralement gaie, enjouée, comme dans la pièce de Prokofiev qui porte son nom.
Sir Charles Mackerras dirige un orchestre aux sonorités généreuses, et un choeur d'un niveau remarquable, malheureusement peu sollicité par cet opéra. Quant aux chanteurs, ils affichent, à tout le moins en ce qui concerne Helen Fields et Arthur Davies, une belle aisance dans leurs registres. Ce sont des voix relativement claires et fraîches, qui conviennent bien aux caractères qu'elles incarnent, mais peut-être moins au caractère de la musique.
Un opéra agréable, et bien interprété, mais qui ne rejoindra pas mes préférés malgré tout.
ORF Symphonieorchester, Arnold-Schönberg-Chor, Mackerras
Decca 1989
Aujourd'hui, ma critique de cet opéra.
J'aime assez, bien que certains détails ne semblent pas forcément jouer. Comme le décors, assurément pas suisse du tout, du moins en ce qui concerne l'architecture. On se trouve face à ce que j'avais pensé être éventuellement des Isbas, puis, après avoir compris que le village s'appelait Seldwyla, j'ai décidé que cela sonnait assez polonais, et que nous devions en l'occurrence nous trouver dans la région montagneuse des Carpates, au sud du pays. Puis j'ai lu sur la pochette que Delius avait adapté son livret du recueil de Gottfried Keller, un compatriote à moi, et se déroulait en Suisse. Soit. Je m'incline, bien que je n'aie encore jamais croisé des maisons de ce type en Suisse (et que Seldwyla sonne encore et toujours exotique à mes oreilles. Seldwyl ou Seldwyler aurait été plus helvétique). Deuxième détail, à la fin, avant que les amants Sali et Vreli ne se suicident, on voit une péniche tirée par un bateau à moteur. Au XIXe siècle, mais bien sûr!
Mais les tableaux sont beaux, de ce côté là, rien à redire.
La musique est très, très lyrique, un peu à la Puccini, ce qui contraste curieusement avec la jeunesse des amants et leur donne un côté grave qui surprend. Du moins qui me surprend moi, parce que Juliette-Vreli, je la conçois généralement gaie, enjouée, comme dans la pièce de Prokofiev qui porte son nom.
Sir Charles Mackerras dirige un orchestre aux sonorités généreuses, et un choeur d'un niveau remarquable, malheureusement peu sollicité par cet opéra. Quant aux chanteurs, ils affichent, à tout le moins en ce qui concerne Helen Fields et Arthur Davies, une belle aisance dans leurs registres. Ce sont des voix relativement claires et fraîches, qui conviennent bien aux caractères qu'elles incarnent, mais peut-être moins au caractère de la musique.
Un opéra agréable, et bien interprété, mais qui ne rejoindra pas mes préférés malgré tout.
14 commentaires:
Un Vreli Sali, c'est quand même moins bien qu'un faux lit, mais propre. Comment ça, je ne comprends rien à l'art ? Mais c'est pour ça que je viens chez vous, mamzelle Lavinie : je me cultive, je me cultive :-)...
Hm. It obviously doesn't succeed...
*trouver un plan B*
Oh mais vous êtes bien difficile, Maîtresse du Trés Haut Inestimable Blog (qui est agréable, bien interprété, et qui rejoint complétement mes préférés).
Je fais ce que je peux, moi...
Pourquoi un aigu sur le "e" de très?
Tact et délicatesse, tout simplement. (C'est une seconde nature chez moi, sais tu ? :))En effet, j'ai pensé que tu aurais sans doute horriblement honte d'avoir mis un accent circonflexe à "bateau", à la fin du deuxième paragraphe.
Donc, j'ai également fait une faute intentionnelle, tu vois que la vie est simple, et que tu as des commentateurs qui savent vivre non mais !...
A part ça, ta nouvelle bannière est aérienne, rafraîchissante, et tonique !
bâteau, c'est comme châlet: il lui faut un circonflexe.
A la relecture, j'ai vu ma faute. Mais j'avais la flemme de la corriger.
C'est vrai que je devrais me relire, je fais toujours plein de fautes, parce que je ne peux pas regarder l'écran pendant que je tappe.
Mais c'est fastidieux de se relire soi-même...
Comment comment, une musicienne qui a besoin de regarder le clavier ? et pour le piano, tu fais pareil ? Serais tu une spécialiste des fausses notes, madamoiselle Lavinie ? :))
Oh oui! Tiens, d'ailleurs, je vais aller m'entraîner sur le deuxième mouvement du deuxième concerto de Rachmanoniv.
Pour une apprentie musicienne, mieux vaut une bonne fausse note, ou une vraie mauvaise note ?
veritas, omnia veritas.
je dirais b).
Mais c'est qu'il s'agit de s'accrocher comme un malade, ici, pour avoir le dernier mot !
Et la politesse, alors, hein, bourdel !:)
Aha! Je n'avais pas compris que tu cherchais à avoir le dernier mot. -Gentleman.
Bon bon. C'est bien, blogueuse de mon coeur, je reconnais tout ton (très grand) talent. Je te promets de m'arrêter là et de te laisser le dernier mot.
N'en profite pas pour recommencer à m'insulter bassement, hein ! :)
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